L'affaire fait grand bruit dans les médias. Une femme de 33 ans, enseignante dans une institution catholique plutôt stricte , l'école des Saints Coeurs de Jésus et Marie, tombe amoureuse d'un élève âgé d'à peine 12 ans. Cette mère de famille de 5 enfants entretiendra durant au moins trois années des relations sexuelles avec le gamin. C'est pas bien. Le Tribunal Correctionnel de La Roche sur Yon vient de condamner la prof à quelques mois de prison qu'elle n'effectuera sûrement pas et une interdiction d'enseigner. Curieusement, je n'ai guère trouvé dans les articles relatant cette affaire la qualification de "pédophile". Quand un homme qu'il soit prof ou curé se voit reprocher des faits de même nature, l'expression est pourtant systématiquement utilisée. Quand c'est une femme... La condamnée ne semble pas être contrite de remords. "Moi, je voyais ça, en faisant abstraction de l'âge, comme un adultère. Donc, ce n'était pas moral vis à vis de mon mari" s'épanche t'elle au micro de RTL. C'est bien vrai que tromper son mari n'est pas très respectable. Mais le plus grave n'est il pas d'avoir perverti un mineur ? Mais, selon elle, l'âge n'est pas un critère... "Je lui parlais comme à un adulte. Et donc, j'ai fait abstraction de l'âge" assure t-elle. Quand un pervers pépère se défend de la sorte devant les tribunaux, il s'en prend plein la figure. A l'audience, elle a soutenu avoir vécu avec le gamin une véritable "histoire d'amour" et elle pensait que "c'était partagé". Qu'un homme s'aventure à se justifier de la sorte, je ne lui donne pas cher de sa peau.... Etonnant, non ?