L'ineffable "philosophe", BHL, s'épanche dans les colonnes du Parisien. Il clame sa déception envers le président François Hollande qui n'a pas lancé une guerre en Syrie comme son prédécesseur l'avait fait en Lybie sous le haut commandement de l'intellectuel germanopratin. Il faut, nous explique doctement BHL, faire fi du blocage de la Chine et de la Russie et agir unilatéralement sans attendre un quelconque mandat de l'ONU... Face au carnage que subit le peuple syrien, on ne peut que déplorer la totale inefficacité de la communauté internationale de l'ONU à l'Europe qui une fois encore demeure totalement atone. Seulement voilà, tout cela c'est un peu la faute de BHL. Si, si.
Quand, le conseil de sécurité a adopté une résolution visant à protéger le peuple lybien et éviter un massacre à Benghazi, pourtant réticentes, la Chine et la Russie se sont abstenus et n'ont guère usé de leur droit de véto. Et sur les conseils avisés du "philosophe", la France de Nicolas 1er a violée la résolution onusienne en menant une guerre totale sur le terrain jusqu'à la chute du régime. Or, il s'agissait d'empêcher les forces armées de bombarder Benghazi... Désormais, lorsque l'on promet à la Chine et la Russie qu'il faut simplement protéger les victimes d'une guerre civile, les deux Etats blousés n'y croient plus. Et, je le répète, c'est un peu la faute de BHL. Non ?