Il était tant qu'elle nous rassure ! Le suspens devenait insoutenable. Enfin, Dame Christine Lagarde s'est décidée à se soumettre aux aimables sollicitations de ses amis et a déclaré sa candidature à la direction générale du FMI quitte à perdre son fauteuil de ministre au sein du gouvernement français. Saluons un tel dévouement ! Pour remplacer le très à gauche Dominique Strauss-Khan, ceux qui l'avaient soutenu plaident aujourd'hui pour Christine Lagarde pour mener, bien évidemment, la même politique. On a même entendu la future candidate de la gauche aux élections présidentielles, Martine Aubry apporter un soutien appuyé à cette candidature. Si, si. On pouvait imaginer que Chti'Tine s'exclame "Et puis quoi encore ? Lagarde est une femme de droite dont nous combattons la politique ultra libérale qui appauvrit nos pauvres et enrichissent leurs riches. Le grand manitou du FMI doit rester un homme à la fibre sociale, un vrai anti-capitaliste comme pouvait l'être le récent titulaire du poste. Et on s'en moque que le poste revienne à un français. Nous ne sommes pas chauvins. Ce n'est pas la nationalité qui importe mais la qualité. Et au surplus, nous préférerions que la fonction soit confiée à une personnalité venant d'un pays émergeant. Voilà !". Et bien, non. Titine a dit qu'elle soutenait Christine qui pourtant a sur le dos un début de procédure dans le cadre de l'affaire Tapie puisque les parlementaires socialistes et ceux du Modem s'étonnent des largesses accordées à l'homme d'affaire sulfureux, ancien ministre d'un gouvernement socialiste, il est vrai, passé au sarkozisme. Et avec tout cela, il faut continuer à croire que PS et UMP, cela n'a rien à voir. Non mais !